j’aime trop le sexe

Je suis une addiction au sexe

L’addiction au sexe est un sujet tabou et très souvent mal perçu par certaines personnes. Nous avons tout un rapport différent à la sexualité et nos besoins sont tout aussi différents. Dans ce contexte, il est difficile de comprendre seul si le nombre ou les relations sexuelles vécues sont dans la norme ou si au contraire, la vie intime cache une véritable addiction au sexe ou encore un trouble du comportement sexuel.

Qu’est-ce qu’on entend par addiction sexuelle ?

La nymphomanie est une addiction sexuelle que des experts déterminent comme étant un vrai trouble psychologique. Dans le temps, la nymphomane est profilée comme une femme avec un appétit sexuel insatiable et une obsession sexuelle à faire rougir tout son voisinage.

Pour certaines personnes, les nymphomanes sont des individus dont la seule occupation est de pratiquer des activités sexuelles allant à l’encontre des normes sociétales. Pour d’autres personnes, ce trouble est classifié comme étant un véritable fantasme. Les nymphomanes sont des personnes présentant une souffrance psychologique et physique qu’il est convenable de prendre au sérieux.

Est-ce qu’il existe un profil type de nymphomanie ?

On constate un vécu ancien d’insécurité, ou des traumatismes sexuels vécus dans l’enfance. Certains vont utiliser l’addiction comme un pseudo-médicament face à des situations difficiles à contrôler. C’est pourquoi le traitement ou l’abstinence ne résout pas le problème d’addiction à long terme.

À part cela, il existe plusieurs signes pour savoir qu’une personne est en addiction sexuelle. Dans un premier temps, on peut constater chez une nymphomane des relations sexuelles répétées ou la masturbation compulsive pendant plus de 6 mois. Aussi, la nymphomane recherche sans cesse une stimulation sexuelle comme la pratique de la masturbation ou les pratiques sexuelles à risques. Le fait le plus marquant pour une personne à risques aussi est de ne pas supporter le manque de sexe.

Comment s’en sortir ?

L’addiction sexuelle a une fonction primordiale, c’est celle d’apaiser l’angoisse. La prise en charge passe donc par des thérapies cognitives ou comportementales. Le traitement passe aussi beaucoup par la discussion. On constate que ce sont les personnes qui ont été au départ dans la honte, le dégoût de soi, le mal-être. Le fait d’en parler en groupe crée une dynamique de changement déjà très positive pour une nymphomane.

Enfin, en cas d’état dépressif accentué, d’anxiété importante, de bipolarité, le recours à des traitements médicamenteux peut être temporairement nécessaire, pour traiter l’état psychologique sous-jacent. Mais il faut bien sûr ensuite travailler sur l’addiction en elle-même.

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