ma fréquentation m’a amené en prison mais j’en ai peur

Je viens de sortir de prison et je veux changer de fréquentation pour ne plus refaire les mêmes bêtises, mais j’ai peur d’eux.

Tous les détenus qui entrent en prison seront un jour amené à sortir. Il est dans l’obligation de la société qu’il ne rechute pas et qu’il puisse réhabiliter. Une telle réintégration ne peut pas se faire du jour au lendemain. Elle a besoin de préparation et d’accompagnement.

Une vie pénible après la sortie de prison

Même en faisant conception des craintes de tout le monde, le retour vers le monde libre est toujours pénible pour la simple raison que le détenu y est peu préparé durant son isolement. Par ailleurs, ce n’est pas pour ceux qui ont une famille. Outre, 50 % des personnes sorties de prison sont impatiemment attendus par leur famille.

Une fois dehors, la priorité est de trouver un logement, du travail et entamer les démarches administratives comme la CPAS et la mutuelle. Ce n’est pas toujours évident quand on a été séparé de la vie en société pendant plusieurs années ou que l’on n’a jamais été autonome. C’est là que se pose la question si la prison prépare vraiment un détenu à sa réhabilitation.

Le monde du travail et de la formation

Il est vrai que des interventions sont mises en place pour préparer la réhabilitation. Pour tous les prisonniers, il est bon de savoir qu’il existe deux types de formation proposés au sein des prisons. Il s’agit des formations professionnelles, dispensées la plupart du temps par des écoles de promotion sociale et permettant l’obtention d’un diplôme ou d’une attestation de réussite, ainsi que des formations non qualifiantes généralement prises en charge par des associations n’octroyant qu’un certificat de fréquentation des cours.

Les pratiques diffèrent fortement d’un établissement à l’autre, en fonction de l’administration pénitentiaire, des priorités de la direction et du personnel, ainsi que de l’architecture des bâtiments et bien entendu de la motivation des détenus. De plus, comme dans certaines prisons, il n’y a pas de travail pour tout le monde, et il faut parfois attendre plusieurs semaines voire des mois avant d’y adhérer.

La délinquance n’est pas un hasard

Avant de parler de réinsertion, il faut avant tout se pencher sur le cas de l’insertion. Comme tous les détenus, le banditisme n’est pas le fruit du hasard, mais provient parfois d’un déséquilibre mental. Celui-ci implique souvent le retrait familial ou scolaire, un manque de repères, une instabilité matérielle, une dépendance à l’alcool ou drogue, voire même une recherche d’affirmation.

Que ce soit pour la réinsertion d’une personne libérée ou pour un changement de mentalité générale il est primordial de remettre l’individu au centre, réinventé des liens et tisser du relationnel. Ce genre de situation peut se passer par un attachement à des personnes ou à des projets comme la participation à une activité, un objectif sportif ou l’implication dans une association.

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